Nom : Tambour papillon
Famille : Tambour sur cadre
Date de création : 1985
Musicien : Herman Rarebell, le batteur du groupe de hard-rock allemand « Scorpion »
C’est un tambour plat à membrane unique divisée en 7 alvéoles produisant chacune une tonalité différente proche des sons des toms d’une batterie. La surface de chaque alvéole varie en dimension (petite, moyenne ou grande) ce qui permet d’obtenir différentes notes à partir d’une seule membrane ayant une tension unique. Le positionnement des alvéoles procure une très grande facilité de jeu. L’instrument peut-être acoustique ou électronique.
Nom : Xylovib®
Famille : Percussion mélodique
Date de création : 1984
Musicien : François Bourlier
Fruit de la rencontre du vibraphone et du xylophone, cet instrument de percussion possède 44 lames, constituées de bois, de métal et de composites « métal-bois-bambou ». Ces lames, interchangeables, permettent d’obtenir des variations de timbres allant du son du bois à celui du métal. Grâce à la mobilité des lames, l’instrument peut, d’autre part, exploiter différentes échelles à 5 tons, 7 tons ou 12 tons. Chaque tuyau est accordable pour pouvoir s’adapter à la lame qu’il va amplifier. Il possède, d’autre part, une membrane de résonance comme on en trouve sur les balafons africains et un opercule rotatif pouvant obturer le conduit si l’on veut produire une note sans résonance. Un mécanisme constitué de 4 pédales actionne différents effets : obturation des opercules rotatifs, ouverture et fermeture des membranes de résonance, pédales forte et piano.
Nom : Percutube
Famille : Percussion mélodique
Date de création : 1983
Musicien : François Bourlier, musicien compositeur, membre co-fondateur de l’association Arthéa
Le percutube est composé de 8 tubes de bambou ouverts aux extrémités et de différentes longueurs. Il couvre une octave de portée correspondant à la gamme de DO majeur.
Le principe acoustique de cet instrument repose sur la mise en résonance de l’air contenu dans un tube dont on percute une extrémité. La hauteur de la note est déterminée par la longueur du tube. L'orifice supérieur de chaque tube a été rétréci par une membrane composite (bois, peau) qui permet le dégagement des harmoniques.
Plusieurs frappes sont possibles dont les principales sont :
- frappe ouverte (la main est retirée aussitôt : note de base),
- frappe fermée (la main reste posée : octave inférieure),
- demi frappe (la main n’obture qu’une partie de l’orifice : perception de la quinte),
- frappe sur la membrane (pour dégager les harmoniques).
Nom : Tambour biseau
Famille : Tambour sur volume
Date de création : 1982
Musicien : Georges Alloro
C’est un instrument apparenté au Talking Drum africain (appelé aussi tambour d’aisselle). La tension de la peau peut être modifiée en cours de jeu par pression sur le corps de l’instrument.
Le tambour biseau est composé d’une peau montée sur un fût cylindrique coupé en biseau. Il se joue, à la main droite, à l’aide d’une baguette, d’un balai de batterie ou autre et à main nue pour la main gauche.
On peut lui adjoindre différents accessoires : cymbales, micro-charleston, timbres ou filets, etc.
Nom : Tambour-gong®
Famille : Tambour sur cadre
Date de création : 1981
Musicien : Groupe Arthéa
Construit en bois dur et dense (sorbier) et en duralumin (alliage d’aluminium), ce tambour sur cadre, en suspension, possède une membrane unique, en peau animale, à tension réglable.
Lorsque la membrane est excitée par le choc d’une mailloche, les vibrations sont renvoyées par la matière très dense du cadre, ce qui a pour effet de maintenir cette vibration active (effet de phase) et de procurer à l’instrument un très long sustain.